à-propos, substantif masculin. Qualité de ce qui vient opportunément.
Époque : xviiie siècle.
Étymologie : utilise le nom commun « propos », au sens du sujet d’un discours.
Le mot est apparu au cours du xviiie siècle, pour évoquer la qualité du discours tenu dans la conversation.
Accident
accident, substantif masculin. Événement fortuit, sans motif apparent et sans lendemain, qui affecte une personne ou un groupe de personnes, en interrompant le déroulement normal, probable et attendu des choses :
Époque : xiie siècle.
Étymologie : dérive du latin accidens.
Ce vocable était en usage dès 1160, et ceci afin de s’appliquer à un événement funeste.
Acte
acte, substantif masculin. Manifestation concrète des pouvoirs d’agir d’une personne, ce que fait une personne.
Époque : xive siècle.
Étymologie : est construit sur le latin actum.
Le mot « acte » est apparu dès 1338, et il a pu s’appliquer à un écrit, une pièce constatant certains faits.
Action
action, substantif féminin. Opération d’un agent (animé ou inanimé, matériel ou immatériel) envisagée dans son déroulement; résultat de cette opération :
Époque : xiiie siècle.
Étymologie : a pour origine le latin actio.
Le terme « action » était en usage à partir de 1223, et cela dans le but de désigner le fait d’agir, pour une personne, de telle ou telle manière.
Actualité
actualité, substantif féminin. Ensemble des faits tout récents, et offrant un intérêt pour cette raison.
Époque : xiiie siècle.
Étymologie : est issu du latin actualis.
Le terme « actualité » est né à partir de 1253, et ceci pour désigner l’état de ce qui est exécuté, mis en application ainsi qu’une entité.
Application culturelle pour la Semaine de la francophonie 2023
Date, siècle, sursis... Avec l’application « À tous les temps ! », découvrez l’origine et la signification des mots les plus incongrus pour exprimer les heures, le temps et les saisons, du latin au français moderne, en passant par les dialectes ! Un glossaire thématique de la langue française proposé à l'occasion de la Semaine de la francophonie 2023.
Des centaines de mots, dans la langue française, servent à parler du temps : écoulement des longues minutes de l’attente, vanité d’une vie qui passe, temps géologiques, époques et calendes, cycles et répétition, saisons, avenir… Ce « milieu homogène » au sein duquel évoluent les êtres au fil d’une succession d’instants, sorte de « lieu » indissociable du mouvement, a fait déployer par l’homme un arsenal d’outils, d’instruments et de concepts pour tenter d’en capturer la réalité. Clepsydres, automates, cadrans solaires, horloges atomiques, calendriers : à la logorrhée des mots du temps répond une panoplie de dispositifs de mesures et de décomptes de toutes les durées possibles, des plus brèves aux plus étendues.
Mais le temps, par un curieux retour au sens latin originel, tepor, c’est aussi le climat, la température de l’atmosphère. Temps maussade, temps de demoiselle, temps de chien ou de cochon, « gros temps » de la marine… Le temps décrit et énonce, à travers tout le panel de son riche lexique, les aléas du microcosme terrestre, de ses heures et de sa météorologie.
L’application « À tous les temps ! » propose de découvrir, au gré d’un catalogue lexical, les notions et les choses associées à la temporalité et au mouvement du monde.