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Actualités culturelles | Le 26 avril 2025, par Raphaël Deuff. Temps de lecture : six minutes.


Paris : la Maison du Japon présente « L’Écologie des choses », une exposition inédite d’art japonais

Exposition d’art contemporain en France

La Maison de la culture du Japon à Paris invite à explorer les liens entre art contemporain japonais et préoccupations écologiques à travers l’exposition « L’Écologie des choses ». Du 30 avril au 26 juillet 2025, découvrez une cinquantaine d’œuvres, dont certaines jamais exposées en France, qui témoignent de la richesse d’une scène artistique encore méconnue du public français. Des pionniers du mouvement Mono-ha, comme Kishio Suga, aux figures emblématiques de Fluxus, telle Yoko Ono, douze artistes illustrent comment l’art japonais, depuis les années 1960, développe « une certaine écologie envers les choses ». Premier volet d’un projet ambitieux organisé en collaboration avec le Frac Sud et le MAMC+ de Saint-Étienne, l’exposition sera précédée d’une conférence introductive le 29 avril, en présence des trois commissaires et de plusieurs artistes.

Kishio Suga, Progression of Spatial Alignment, bois et branches, 1979 (détail)
Kishio Suga, Progression of Spatial Alignment, bois et branches, 1979 (détail) © Sambuc éditeur, 2025

La Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) s’apprête à accueillir, du 30 avril au 26 juillet 2025, une exposition ambitieuse intitulée « L’Écologie des choses » (モノのエコロジー), premier volet d’un projet en deux temps organisé en collaboration avec le Frac Sud - Cité de l’art contemporain (Marseille) et le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole (MAMC).

Cette exposition propose une lecture renouvelée des pratiques artistiques japonaises depuis la fin des années 1960 jusqu’à nos jours, en les examinant sous l’angle des enjeux écologiques. Elle établit notamment des liens entre les œuvres pionnières de mouvements majeurs comme Mono-ha (« L’école des choses ») ou Fluxus, apparus dans un contexte de reconstruction et d’industrialisation massive au Japon, et les créations d’artistes contemporains confrontés aux défis environnementaux actuels.

Une cinquantaine d’œuvres seront présentées, dont certaines jamais exposées en France, révélant la richesse d’une scène artistique japonaise encore méconnue du public français. Parmi les douze artistes exposés figurent notamment Kishio Suga et Noboru Takayama du mouvement Mono-ha, qui explorent la mémoire et l’histoire de nos environnements à travers la confrontation de matériaux bruts, ainsi que Yoko Ono, Mieko Shiomi et Takako Saito du mouvement Fluxus, qui privilégient le recours au langage.

L’exposition met en lumière la singularité avec laquelle ces artistes utilisent leurs médiums respectifs pour concevoir des œuvres « plus attentives à nos manières d’habiter » et développer « une certaine écologie envers les choses ».

Conférence introductive et vernissage ce mardi 29 avril

Le projet est placé sous le commissariat de Muriel Enjalran, directrice du Frac Sud, Alexandre Quoi du MAMC+ et Élodie Royer, commissaire indépendante, avec le concours scientifique de Hajime Nariai, conservateur en chef du National Museum of Modern Art de Tokyo.

Le second volet de ce projet, intitulé « L’Écologie des relations — La Forêt amante de la mer », se tiendra au Frac Sud à Marseille du 6 février au 13 septembre 2026. Cette seconde exposition, conçue par Élodie Royer, mettra en dialogue des artistes japonais contemporains en France pour explorer les relations qui nous unissent à nos milieux de vie.

Une conférence d’ouverture pour l’exposition de la MCJP proposera la présentation de l’exposition par ses trois commissaires, et offrira une analyse de l’œuvre d’Hiroshi Yoshimura par la directrice du Museum of Modern Art de Hayama et de Kamakura (préfecture de Kanagawa), Mme Saki Nagato. Cet événement précédera l’ouverture officielle de l’exposition, prévue du 30 avril au 26 juillet 2025.

La conférence offrira aux participants un aperçu détaillé des thèmes et des œuvres présentées dans l’exposition. Les trois commissaires de l’événement, Muriel Enjalran (directrice du Frac Sud - Cité de l’art contemporain), Alexandre Quoi (adjoint à la direction, responsable du département scientifique, MAMC+ Saint-Étienne Métropole) et Élodie Royer (commissaire indépendante et chercheuse), prendront la parole pour exposer les points forts de leur sélection artistique et les enjeux de cette mise en perspective de l’art japonais à travers le prisme de l’écologie.

Des interventions des artistes exposés Hideki Umezawa, Shingo Yoshida et Keita Mori viendront clore l’événement. La conférence sera suivie d’une visite de l’exposition, permettant aux participants d’approfondir leur compréhension des œuvres et des intentions des commissaires.


Raphaël Deuff


Informations pratiques

Lieu : Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP)

Dates : Du 30 avril au 26 juillet 2025

Vernissage : mardi 29 avril 2025 à 18h. Conférence introductive et visite de l’exposition.

Artistes exposés

Sachiko Kazama, Keita Mori, Hitoshi Nomura, Yoko Ono, Takako Saito, Koichi Sato, Mieko Shiomi, Kishio Suga, Noboru Takayama, Hideki Umezawa, Shingo Yoshida, Hiroshi Yoshimura.

Ressources en ligne

Ressource : Frac Sud. Cité de l'art contemporain (boulevard de Dunkerque, Marseille) (fracsud.org)

Ressource : MAMC, Musée d'art moderne et contemporain, Saint-Étienne Métropole (mamc.saint-etienne.fr)

Ressource : 東京国立近代美術館 | National Museum of Modern Art, Tokyo (momat.go.jp)

Ressource : Kishio Suga (kishiosuga.com)

Ressource : Noboru Takayama. Sculpteur (centrepompidou.fr)

Ressource : Yoko Ono, la revanche d’une icône radicale (lemonde.fr)

Ressource : Mieko Shiomi. 1938 | Okayama, Japon (awarewomenartists.com)

Ressource : Takako Saito. 1929 | Sabae, Japon (awarewomenartists.com)


Entités nommées fréquentes : Japon, Mono-ha, Fluxus, Frac Sud, Écologie, France, MAMC, Élodie Royer, Maison, Paris, MCJP, Yoko Ono, Kishio Suga, Marseille, Noboru Takayama, Mieko Shiomi, Takako Saito.


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