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Jean-Bastier de La Péruse

Médée

Tragédie, suivie d’une Notice sur le vers Baroque

Édition épuisée. Nouvelle édition : octobre 2020. Coll. « Édisolum ». Il s’agit d’une ancienne édition : Découvrir la nouvelle édition.

72 pages, 199×130 mm.
juillet 2016 | 9782491181192

14,00 €

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Mêlant à la doctrine chrétienne les thèmes de la mythologie antique, la Médée de La Péruse (membre de la Pléiade et ami de Ronsard) est une pièce caractéristique de la tragédie humaniste de la Renaissance.

La Médée de Jean Bastier de La Péruse est la première tragédie française a être publiée. Elle témoigne du genre tragique qui s’élabore à la renaissance, celui de la tragédie humaniste, mêlant les influences du théâtre médiéval et des œuvres antiques, et où c’est la passion des personnages qui est énoncée, décrite, et mise en scène par le corps des comédiens. Probablement lue en public dans une première ébauche, la Médée est inachevée lorsque le poète meurt de maladie, dans sa vingt-cinquième année, avant de pouvoir y mettre la dernière main. Son ami Scévole de Sainte-Marthe la retoucha pour en préparer la publication : elle sera imprimée à Poitiers vers 1556. Le texte, en français de l’époque, est accompagné d’une notice sur le vers baroque et sur la graphie du xvi^e siècle, ainsi que d’un glossaire.

Ancienne édition épuisée. Nouvelle édition : octobre 2020.

L’auteur : Jean-Bastier de La Péruse

Né en 1529 près de la commune dont il prendra le nom, en Charente, Jean Bastier fait ses études à Paris. Il y fréquente Ronsard, Du Bellay, Baïf, Jodelle, Pontus de Tyard et Peletier du Mans, et participe à la fondation de ce qui deviendra le cercle de poètes de la Pléiade. En février 1553, il joue probablement un rôle lors de la création de la Cléopâtre captive d’Étienne Jodelle, à l’hôtel de Reims. Le succès de son ami l’incite à composer une Médée, inspirée d’Euripide et Sénèque, qui sera appréciée à sa récitation. Vers le début de l’année 1554, il se rend à Poitiers pour étudier le droit, mais y est pris dans une épidémie de peste. Lorsqu’il quitte Poitiers, il est déjà infecté, et mourra dans les mois qui suivent dans sa vingt-neuvième année.